Les Givrés de Chamonix
J’habite dans un trou noir dans le cul de la vallée
Que je partage avec des fous, un dix-huit mètres carré
Un jour j’ai voulu transformer ma cuisine en snow parc
Et là que j’ai le proprio qui me fait des remarques
Il me dit “Hé toi, qu’est-ce tu fais?”
Moi je dis “Et quoi, j’apprends le métier”
Il me dit “Hé toi, t’es pas cinglé?”
Moi je dis “Et quoi, on est tous des givrés”
On est les givrés de Chamonix, on est les givrés…
Je bosse dans un restaurant en haut de la montagne
Je voulais faire du Michelin mais je fais des lasagnes
Un jour je fais un steak végan pour faire un truc nouveau
Et là que j’ai le patron qui me tape dans le dos
Je bosse dans un magasin de fringues rue Paccard
Des combis ridicules pour les clients des Planards
Un jour je dis “Madame, on dirait une grosse baleine”
Et là que j’ai le patron qui me tire par la laine
Je bosse dans une discothèque pour les fils de riches
Je voulais être DJ mais je colle des affiches
Un jour devant la Poste moi je balance tout dans l’eau
Et là que j’ai le patron qui me tape dans le dos
Marie France de Fontenoy
Marie France de Fontenoy, Fontenoy, Fontenoy
Marie France de Fontenoy monte à Paris
Marie France de Fontenoy, Fontenoy, Fontenoy
Marie France de Fontenoy entre dans la vie
Marie France de Fontenoy, le jour de ses dix-huit ans
Hésitait entre deux voies : le bordel ou le couvent
Deux métiers très différents d’apparence mais similaires
L’un consacré au bon dieu et l’autre à son image sur terre
Munie de son CAP elle choisit le Sacré-Coeur
Et se rend Rue de la Paix devant la Mère supérieure
Celle-ci la regarde critique, doutant de sa confession
Mais en bonne catholique elle ouvre grande sa maison
Et lui donne l’emploi du temps, de ces mots accompagné
“Tu t’appelles Cindy, mon enfant, tes clients ne vont pas tarder”
En fait elle avait confondu, étant courte des mirettes,
Sacré-Coeur et Sacré-Cul, un bar à fesses de la Villette
La morale de ce petit conte, en ces temps de surenchère
Pour le travail de Marie France un brevet aurait fait l’affaire
Tra la la…
Marie France de Fontenoy, Fontenoy, Fontenoy
Marie France de Fontenoy monte à Paris
Marie France de Fontenoy, Fontenoy, Fontenoy
Marie France de Fontenoy entre dans la vie
La france d’en bas
Ah qu’elle est belle la France d’en bas
Ah qu’elle est belle, qu’elle est belle, qu’elle est belle
Coupe en brosse et bermuda, oh là là, oh là là
Jean-Michel, la p’tite Isa
Ah qu’elle est belle, qu’elle est belle, qu’elle est belle
P’tite sacoche et Chihuahua, oh là là là là
Des boulettes chez Ikea
Canapé Conforama
Le JT de J Papa
Jambon beurre et Jean Ferrat
Ah qu’elle est belle la France d’en bas…
SUV de PSA
La gourmette qui pend au bras
Le dessert Mamie Nova
Soirée Lino Ventura – ou Kho-Lanta !
Les Français d’en haut regardent en bas
Se disant qu’eux ne sont pas comme ça
Mais dans le ciel une hirondelle
Ne voit que des Gaulois
Les vacances au Cap Ferrat
Apéro Whisky Coka
Nappe cirée et sangria
Ricoré et gueule de bois
Ah qu’elle est belle la France d’en bas…
Coronavirus
Les enfants font la fête, les écoles sont fermées
Les parents font la tête, c’est à eux d’enseigner
Entre amis on s’appelle pour rester au courant
Des dernières nouvelles et des enterrements
Car il court, court, court le Coronavirus
Il faut rester chez soi, il faut pas prendre le bus
Elle court, court, court cette maladie chinoise
A cause d’une chauve-souris dans une soupe tonkinoise
Je me suis fait un masque avec un vieux caleçon
J’ai le cul un peu flasque à rester au salon
Je me rends aux toilettes avec l’attestation
A défaut de lingettes je m’en essuie le fion
Et il court, court, court le Coronavirus
Il faut rester chez soi, il faut pas prendre le bus
Elle court, court, court cette maladie chinoise
A cause d’une chauve-souris dans une soupe tonkinoise
J’apprécie le silence laissé par mon voisin
Parti tôt aux urgences au lever ce matin
Il toussait comme une bête, m’empêchait de dormir
Quand j’ai vu l’estafette j’ai poussé un soupir
Car il court, court, court le Coronavirus
Il faut rester chez soi, il faut pas prendre le bus
Elle court, court, court cette maladie chinoise
A cause d’une chauve-souris dans une soupe tonkinoise
Cours, cours, c’est le Corona
Cours, cours, c’est le Corona
Cours, cours, c’est le Corona
Cours, cours, c’est le Corona
#lachloroquine, #cestmacopine, #etçavaccine, #mercilachine
Sauce à la menthe
Je suis né sous la pluie dans le nord de l’Angleterre
Quelque part dans ce pays
J’ai grandi au soleil au pays de Molière
Quelque part ma patrie
Et quand on me demande
De quel coté mon cœur balance
Sans hésiter je réponds :
J’suis une sauce à la menthe sur un bœuf bourguignon
Je suis Napoléon dans un chapeau melon
J’suis la cabine rouge marquée France Télécon
Je serais embêté si la guerre éclatait
Quoiqu’il y a la Suisse donc c’est bon !
Les Français adorent détester les Anglais
Qui aime bien châtie bien
C’est des cousins lointains
Leur bouffe est bizarre et ils boivent comme des trous
Là je parle des Français, vous reconnaissez vous ?
Et quand on me demande
De quel coté mon cœur balance
Sans hésiter je réponds :
J’suis une sauce à la menthe sur un bœuf bourguignon
Je suis Napoléon dans un chapeau melon
J’suis la cabine rouge marquée France Télécon
Je serais embêté si la guerre éclatait
Quoiqu’il y a la Suisse donc c’est bon !
Mais en fin de compte peu importe d’où je suis
Au-delà des frontières j’suis enfant de la Terre
Et peut-être qu’un jour nous serons réunis
On pourrait appeler ça le Royaume Uni !
Et quand on me demande
De quel coté mon cœur balance
Sans hésiter je réponds :
J’suis une sauce à la menthe sur un bœuf bourguignon
Je suis Napoléon dans un chapeau melon
J’suis la cabine rouge marquée France Télécon
Je suis coupé en deux, je suis caméléon
J’suis une sauce à la menthe sur un bœuf bourguignon
Je suis Napoléon dans un chapeau melon
J’suis la cabine rouge marquée France Télécon
Je serais embêté si la guerre éclatait
Quoiqu’il y a la Suisse
Quoiqu’il y a la Suisse
Quoiqu’il y a la Suisse, donc c’est bon !
Ma chérie
Ma chérie qu’est-ce qu’on va manger ?
Le petit, il crie, qu’est-ce qu’on va manger ?
Ma femme a fait les courses
C’est moi normalement
Qui me gratte les bourses
Devant les aliments
J’achète les produits en fonction des repas
C’est pratique et aussi ça remplit l’estomac
Elle voulait affirmer son rôle de ménagère
Je trouve ça mignon, je pense qu’elle fait ça pour me plaire
Ma chérie qu’est-ce qu’on va manger ?
Le petit, il crie, qu’est-ce qu’on va manger ?
Le problème c’est pas elle
Mais les supermarchés
Les tentations sont telles
Qu’il fait rester concentré
On entre pour du sel
Et puis comme par magie
Passé à la caisse
Ça déborde du caddy
Il vaut mieux faire une liste
Ou mettre des œillères
Pour pas se retrouver le soir à bouffer sa cuillère
Ma chérie qu’est-ce qu’on va manger…
Elle a trouvé un truc
Un truc électronique
Diffuseur de parfum
A défaut d’être calorique
Un lecteur DVD, une tables, deux chaises et des collants
Une crème qu’elle cherchait depuis « Oh ! Super longtemps ! »
Une quantité de choses, ça se passe de commentaire
« Par contre t’as vu ? » elle dit « J’ai pas oublié ton dessert »
Ma chérie qu’est-ce qu’on va manger ?
Le petit, il crie, qu’est-ce qu’on va manger ?
Mais je pourrais pas lui faire
Le moindre petit drame
Car je l’aime surtout pour ses défauts
Ma petite femme
Ce soir je crois qu’on va
Couper la poire en deux
Commander une pizza
Manger en amoureux
Ma chérie je vais te manger
Le petit il dors je vais te manger !
L’artiste
Je veux pas être un artiste
Pour me torturer l’esprit
A savoir pourquoi j’existe
Et le sens de ma vie
J’en ai marre de m’inspirer
De la vie de tous les jours
Faire le marché des secrets
Pour faire une bonne chanson d’amour
Je veux pas être un artiste
Pour me retrouver un jour
Epuisé en bord de piste
Sans succès et sans secours
Je veux bosser à la Poste
Mettre des timbres sur les colis
Me contenter de faire des gosses
Et les courses le samedi
Mais une voix elle m’appelle
Et elle crie de plus belle
Que ma voix n’est pas celle
A jouer dans la cour
De la vie de tous les jours
Je veux pas être un artiste
A me saigner aux quatre veines
J’ai peut-être plus l’âge du Christ
Je me crucifie quand même
A trouver la bonne parole
Pour des gens qui n’écoutent pas
Dans un souci utopiste
Que l’on ne m’oublie pas
Je veux être une fille
Je veux être une fille
Pour être incomprise
Partir en vrille
Et piquer des crises
Je veux du rouge à lèvres
Et du mascara
Porter un sac a main
Et du Samsara
Si j’ai pas choisi
Le cadeau de la vie
Au moins j’aimerais
Choisir le papier
Je veux être une fille, une fille, une fille, une fille
Une femme, une femme, une femme, une femme
Une mère, une mère, une mère, une mère
Une dame
Mais je suis un garçon
Qui pourrait dire non
Sauf que dans ma tête
Pas toujours très net
Sur mon sexe
Je suis perplexe
Et les airs que je me donne
Jésus Christ ou la Madone
Sur mon sexe
Je suis perplexe
Je voudrais un vagin
Et une paire de seins
Pour donner la vie
Le jour ou j’ai envie
Je veux du sang qui coule
Comme une douce rivière
De l’origine du monde
Inonder la Terre
Adieu Laetitia
Ca fait bientôt plus de 6 mois
Que je n’ai pas ouvert
Ce magazine de vices cachés
Sous mes pullovers
Ca fait si longtemps que je l’ai
Son prix est en francs
Certaines pages sont déchirées
Normal, avec le temps
Adieu Laetitia, Alice et Cynthia
Merci d’avoir été là
Les nuits de mon célibat
Fini le one main show
Place au duo
Mais je sais rester écolo
Car je ne vous jète pas
J’aimais bien les aventures
Qui vous arrivaient
Toujours à fleur de peau
De la réalité
Mais pourquoi? me demandez-vous
je vous laisse tomber?
J’en ai trouvé une, voyez-vous
Qui elle est en 3D
Adieu Laetitia, Alice et Cynthia
Merci d’avoir été là
Les nuits de mon célibat
Fini le one main show
Place au duo
Mais je sais rester écolo
Car je ne vous jète pas
Il n’y a pas de femmes a Chamonix
Il n’y a pas de femmes a Chamonix
Il n’y a pas de femmes a Chamonix
Il faut se lever tôt
Pour trouver Marie-Jo car
Il n’y a pas de femmes a Chamonix
Il n’y a que des hommes a Chamonix
Il n’y a que des hommes a Chamonix
Sur toute la rue Paccard
Il n’y a que des renards
Il n’y a que des hommes a Chamonix
Des Houches a Saint Gervais
On ne voit que des frustres
C’est a se demander s’il vaut
Pas mieux être gay
J’ai failli laisser choir
J’ai failli perdre espoir
Mais cette petite histoire se termine bien car…
J’ai trouve une femme a Chamonix
J’ai trouve une femme a Chamonix
Elle n’a d’yeux que pour moi
De beaux yeux de Chamois
Oui, j’ai trouve une femme a Chamonix!
Le prix de l’amour
Je dis que la femme coûte cher
Comptez à peu près 3 salaires
Les restos, les bijoux et les fleurs
Sont la taxe d’habitation du cœur
Pour elle les soldes c’est Byzance
Pour moi la Bérézina des finances
Entre deux articles madame fait son choix
Dans le doute elle va prendre les trois
Oh ma chérie, tu m’as tout pris
Pour l’avenir je crains le pire
Pour les vacances, je vois la France
Pour les restos, je vois le frigo
T’as pas compris que tes baisers
Vallent mieux que tes billets
Un câlin l’après-midi
Avec toi n’a pas de prix
J’ai pas besoin de toutes ces choses
Pour la voir la vie en rose
Il faudra juste de ton amour
M’arroser tous les jours
C’est bien beau tout ça mais est-ce vrai?
Peut-on vivre d’amour et de San Pé?
Les minous, on le sait, sont fidèles
A ceux qui mettent le plus dans la gamelle
J’ai bien peur que la femme soit une pie
Elle ramasse tout ce qui passe pour le nid
Les restos, les bijoux et les fleurs
Sont la taxe d’habitation du cœur
Les mains sales
Depuis tout petit, toujours le même refrain
Avant de manger, lave-toi les mains
Pourquoi c’est si mal d’aimer les mains sales?
Maintenant grandi, c’est la même chanson
Lave-toi la frite, lave ce caleçon
Pourquoi c’est si mal d’aimer les mains sales?
J’aime le sale, j’aime le sale…
J’aime le vrai, le sans artifice
Les filles qui fument
Et les mecs qui pissent
A la sortie des bars
Marquer leur territoire
A l’abri des regards
Le sourire d’Hollywood me laisse de bois
La silicone vallée ne me touche pas
J’aime autant vous le dire
C’est pas ça de vieillir
Comme une fleur plastique
Dans un resto chinois
Ton souvenir
Oh ma Lucile, comment te dire
Je saigne à blanc ton souvenir
Matins heureux, bols de café
Ensevelis sous les années
J’aurais voulu te dire une chose
Accompagnée d’une rose
J’aurais pas du te faire pleurer
J’étais trop jeune, passionné
Je rêve de toi de temps en temps
Et cette fille-la n’a que vingt ans
J’aurais voulu te dire une chose
Accompagnée d’une rose
Dors petite marmotte
Dors petite marmotte dors
Il fait très froid dehors
Tu es bien mieux ici
Enfonce dans ton petit lit, tout endormi
Dors petite marmotte dors
Le loup il crie très fort
Il n’a rien mange
Il ferait de toi un petit plat
De Haute-Savoie
Ferme les yeux encore un peu
Bientôt le soleil
Tes petites joues
Et ton poil doux
Viendra réchauffer
Dors petite marmotte dors
La neige tombe encore
L’hiver n’est pas pour toi
Tu dois rester encore un peu
Du sable aux yeux
Mon petit plat de Haute-Savoie
Dans ta maison sous le Mont-Blanc
A rêver du printemps
Jolie boulangère
Jolie boulangère je voudrais
Une baguette s’il vous plait
Et un petit croissant pour le goûter
Hey, hey, hey
Et un petit croissant pour le goûter
Jolie boulangère je voudrais
Deux petits pains…. au lait
Et un petit croissant pour le goûter
Hey, hey, hey
Et un petit croissant sur le goûter
Car j’ai une faim
Une faim de loup
Et je crois bien
Qu’elle vient de vous
Votre étale est si bien achalandée
Hey, hey, hey
Votre étale est si bien achalandée
Jolie boulangère je voudrais
De l’amour s’il vous plait
Et un peu de tendresse pour le goûter
Hey, hey, hey
Et un peu de tendresse pour le goûter
Jolie, jolie, jolie….. jolie boulangère
Au lit, au lit, au lit….. ô livre ton mystère
Ton étale est si bien achalandée
Que je goûterais tout si je pouvais
A commencer par deux petits objets
Et je prendrais bien soin de faire durer
Tout le plaisir qu’ils me procureraient…
Excusez-moi je me suis emporté
Cela me fait combien s’il vous plait?
Une baguette et deux petits pains au lait
Et un petit croissant pour le goûter
Hey, hey, hey
Et un petit croissant pour le goûter
Je te raconte pas
Je te raconte ces espoirs perdus
Cette nuit d’amour ou dévêtu
Je t’ai prise par la main
Pour te parler du lendemain
Je te raconte sans état d’âme
Que ton coup de poignard fut sans blâme
Je te raconte la vie sans toi
Je te raconte pas
Je te raconte pas tous ces rêves
Qui parfument mes matins quand je me lève
Si mon esprit me dit que j’suis bête
La mon cœur n’en fait qu’a sa tête
Je me promène dans toutes ces allées
Des rues qui portent la trace de notre passe
A essayer de reconstruire
Une vie sans toi, sans ton sourire
les matins ou tu étais mon soleil
Génépi
Quand je me trouve dans la galère
Le voila qui me sourit
Tapi dans son verre, Génépi
Et quand les gens sont trop sévères
Le voila qui me bénit
Tapi dans son verre, Génépi
Génépi, génépi, génépi, mon génépi
Jusqu’au bout de la nuit, génépi
Génépi, génépi, Je n’ai plus de génépi
Et je suis seul sans lui, génépi
Quand j’ai le moral ras-la-terre
Il me ramène a la vie
Tapi dans son verre, Génépi
Quand je veux m’envoler en l’air
Son effet est garanti
Tapi dans son verre, Génépi
A little bit of this
My girl she’s pretty like the sunshine in the morning
I should be happy but I’m tugging at my mooring
So many fish in the sea just the one is boring
Baby, what do you want?
I want a little bit of this and a little bit of that
A little bit of tit and a little bit of tat
A little bit of kit and a little bit of cat
A little bit of this and a little bit of that
Friday we shake it, sh-sh-shake it down at Reno’s
The girls are flashing like Las Vegas casinos
But I’m a-tied a-to my bride and I’m not free, no
Baby, what do you want?
Now that I love you
Close your eyes, hold my hand
Walk away, I understand
I’ve got a feeling it’s the end
Kiss me now, kiss me here
Bittersweet souvenir
I’ve got a feeling it’s the end
Now that I love you, that I love you, we’re through
Now that I can show you, that I can show you I do
Cool as ice you explain
You relate to my pain
I’ve got a feeling it’s the end
Falling in love again
Oh no I think I’m falling in love again
I thought I’d been taught to never ever love again
But you’re on my mind every night and day
A feeling I can’t fight and it won’t go away
I can’t sleep, I can’t eat, I’ve even started losing weight
One kiss and now this, Oh Lord I’m in such a state
And you’re on my mind every night and day
A feeling I can’t fight and it won’t go away
I know I’ll feel better, I know I’ll feel better in a year
Just try and forget her, just try and forget her I can hear
All these voices, all these voices in my ear
You’ll never forget her not in a thousand million years
Yesterday’s gone
I once had a girl but yesterday’s gone
Such a beautiful girl but it all went wrong
She taught me to be myself
And not try and be someone else
But the time that it took me to learn
Is the time it took her love to burn
To be here with you now
I sing a song and the world might sing along
But it’s you that I’m playing for tonight
I fool around, flash a smile and act the clown
But it’s you that I’m playing for tonight
I still remember in the cold of December
The look of surprise in your eyes when we met
What a girl, what a whirl to be here with you now
I thought it might but it hasn’t turned out right
Still it’s you that I’m playing for tonight
No angel
You can’t go out in a dirty dress
You can’t make love if the room’s a mess
Every opinion that you’ve ever had
Comes from your mum & dad
You’re no angel
You’re no angel from above
You’re no angel
But that is what I love
You’re no artist and you cannot sing
But you look down on that kind of thing
You’d never give to the boy in the street
Throw a smile at his feet
When you’re young you make mistakes
You bend a love until it breaks
Now I’m sorry for all that I said to you
Cos at the end of the day I miss the devil in you
Sex on a Sunday afternoon
I’m not looking for a white wedding or a four star honeymoon
I’m just looking for a little bit of sex on a Sunday afternoon
And I don’t care about your Momma’s cakes or your Daddy’s favorite tune
I’m just looking for a little bit of sex on a Sunday afternoon
Love burns like a cigarette, it goes right to your head
But it can leave a bad taste in your mouth it must be said
I couldn’t say where I’ll be in half a year from now
Well that is how it’s meant to be – at least it’s like that now
I’m not looking for a white wedding or a four star honeymoon
I’m just looking for a little bit of sex on a Sunday afternoon
And I don’t care about your Momma’s cakes or your Daddy’s favorite tune
I’m just looking for a little bit of sex on a Sunday afternoon
I wonder if the day will come when I will settle down
Maybe with some local girl from some local town
And she will give me a kiss on the cheek when I get home
And I will say goodbye to all the places where I roam
Jingle bells
Jingle bells, jingle bells, jingle all the way
Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh
There’s music in the air
Oh look it must be Ray
Rachel’s got her back to him
But singing anyway
Gavin’s on the shots
Lots and lots and lots
It’s cold outside so come inside
And feel your spirits rise
Cleo’s had enough
Clients just won’t leave
Andy’s had too much to drink
Not too hard to believe
What is it to be?
Garage or Dicks Tea
Either one you won’t have fun
Unless you’re high on e, so…
Jingle bells, jingle bells, jingle all the way
Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh
The Jekyll
I went to the Jekyll in sweet Chamonix
Where I filled up my belly with Black Bush whiskey
The night was still early so Jim turned to me
And he said “does the Derapage sound good to thee?”
And it’s no, nay, never
No, nay, never no more
Will I go to the Jekyll
No, never, no more
So Toby, Jim, Alison, Tina and I
Headed off to the centre, the snowballs did fly
And there in the distance a beckoning light
The eye of the Derapage winked in the night
Well it gets a bit blurry and so does my speech
But wer’re off to the Terrasse within a stone’s reach
Bod are a-playing a song Charley knows
And I knock back some vin chaud to warm up my toes
Then it’s downhill from there and it gets a bit steep
From Terrasse to Garage, from Garage to sleep
I awoke the next morning with a hole in my head
And the whole of the evening… all over the bed
So much
I’ve got so much to see
And so little time to see it
I’ve got so much to say
And so little time to say it
I’ve got so much to play
And so little time to play it
I’ve got so much to be
In this little world
When I was young it seemed like every year was like a lifetime
I gave my soul to the Virgin Mary
Gave my teeth to the tooth fairy
The days would stretch their wings like kookaburras in the sunshine
So many years ago
With only so many years to go
My adolescence was as saintly as St Paul’s cathedral
After school when the girls could meet you
I’d prefer to chat with the teacher
The summer holiday would stretch away into the distance
So many years ago, with only so many years to go
Sunny Day
The Lord came down from heaven
And he took me on his knee
He said “son, you’ve had your fun
I’m here to say your time has come
And you’re to come with me”
Well it came as quite a shock
It came quite unexpectedly
As I was driving home one night
I saw the angels in the light
And taking quick stock of my plight
I began to plea
Oh Lord just give me one more sunny day
Cos I was born in England where it’s always cold and grey
But that is not the only reason I want extra time
I’ve got to call my sweetheart up and tell her I’m just fine
Well he hummed and haahd and ood and aaahd
In a holy kind of way
But I got my reprieve because
He’s got that kind of sway
But England being England
I got just a rainy day
And when I called my sweetheart up
I knew not what to say
Well I guess that’s me I’m done for
So I’ll just sign out
Not much has happened in my life
I could complain about
I could have been a Saint
I could have been a President
But though I go without a trace
I go with a smile upon my face
Happy in the knowledge
That your love is heaven sent
Oh Lord just give me one more sunny day
Cos I was born in England where it’s always cold and grey
But that is not the only reason I want extra time
I’ve got to call my sweetheart up
Cos she’ll be wondering just what’s up
And now I know there is an up
I know that I’ll be fine
Mary Lou
Mary Lou won’t you marry me (x2)
Unchain this slave for love
Set this lonely heart free
Mary Lou won’t you marry me (x2)
Cos I’ve set aside a dime
A dime and a diamond ring
Mary Lou don’t you care for me (x2)
Cos your sweet butterfly eyes
Never alight on me
Soliloquy
Chasing after painted ladies
Running light through orange trees
In an era of unrest
People dying oversees
I caught a lizard in cupped hands
And ran back home so they could see
But falling down I skinned my knee
And there was no-one to sing along with me
No two-part harmony
No-one apart from me
Soliloquy my bride-to-be
Going out into the world
I got a job in technology
And dressing up I spent my day
Meeting others dressed like me
I went to places far and wide
I loved a girl and she loved me
But falling down I skinned my knee
Now I need no-one to sing along with me
No-one tells me what to wear
No-one asks me for my time
Some might say I’ve not got much
But what I’ve got I can call mine
All these places far and wide
All my inner sanctity
But with my guitar on my knee
I need no-one to sing along with me
I feel fine
Falling asleep in a bar at the end of the world
Where the hell d’you go from here?
Looking in the mirror of fun, then your eyes start to run
Where the hell d’you go from here?
Another day is dawning
Another year goes by
Another season calling
I stop to wonder why
Another drug to die for
But what is it we live for?
Whatever happens I will stay me
Cos I feel fine
Slip away
I prayed that for a thousand years you would love me
And now I’ve cried a thousand tears that you can’t see
I feel you slip away no matter what I do
The more I try, the more I can’t hold onto you
And I know there’s nothing I can do
And I know there’s nothing I can say
We were one but now it seems we’re two
And at the break of day, like an early morning dream
I feel you slip away
I was a leaver once I know I caused much pain
Love’s no reflection, someone’s loss is someone’s gain
I feel you slip away no matter what I do
The more I try, the more I can’t hold onto you
You only call me up when you’re drunk
Bright, bright’s the colour of the dawning
Light, slowly waking up the morning
Maybe someday I’ll see you baby
Pick up the phone and call me maybe
Ah, but we know you only call me up when you’re drunk
Kiss, you kiss me on the cheek
But what is this – you haven’t phoned all week
It’s late at night
You left your stuff behind but that’s alright
You know it’s so
Last song
This is going to be my last song for a while
I feel I’ve given a lot for not much in return
In time this sweet melody
Will rime with sweet memory
But here and now is a face as white as snow
So while I’d love to stay – I think I’ll go
This is going to be my last song for a while
So let’s shake hands – if I can I’ll manage a smile
I think we’re both well aware
This love is going nowhere
And nowhere fast is the last place you’d want to show
So while I’d love to stay – I think I’ll go
Start
There are so many ways to go
You might end up in a car crash
You might end up in a plane crash
There are so many ways to go
You might drink yourself to death
You might think yourself to death
She’s going out
Saving up for later, money on the side
See you later alligator, I need somewhere I can hide
Six o’clock it’s raining, summer smell of tar
Richard’s back in business, the drinks are on the bar
Teach her how to handle a racket and a ball
Six-and-twenty candles, six-and-twenty more
Putting pen to paper, your heart is crying out
See if you can shake her, tell her what it’s all about
She’s going out with someone who’s never there
She’s going out with someone who doesn’t care
And just the thought of leaving cuts her up inside
Sideburns lacking lustre, haircut overdue
When I wake up in the morning I head off to the swimming pool
Every day just play till the day you get the sack
Later alligator cos I’m never coming back
331
She’s got a singer in her
Everybody’s moving tonight
Do you think I’m brilliant
What d’you think you are?
Last night
Dearest darling don’t despair
Just sit down and grab a chair
When you read this I’ll be gone
Cos I’ve been too unhappy for too long
All these years holding you close
But it wasn’t me you wanted most
Last night is the last night you’ll ever see me
Paris in the spring, tourists on the run
Images of you drinking coffee in the sun
I know I’ll never feel as happy as I do
So don’t you cry for me
Write your songs, I know you need them to
Right the wrongs you feel you’re subject to
Oh God it was always you and you
Martinis & bikinis
De fil en aiguille et de bar en bar
Au New Morning jouant sur la scene
D’inconnus chanteurs au nom de pop star
En exclusivite sur Oui FM
Me disant quelque part que j’avais des chances
A comptabiliser tous tes sourires
J’ai meme commence a soigner mon apparence
C’etait ni plus ni moins le top delire
Danger is no stranger to letting flow your feelings
Keep them from escaping, keep them under lock and key
You can’t imagine just how much I’ll miss you
Now our fleeting meetings-up will stop
I guess I should have never tried to kiss you
Aberdeen Angus in a china shop
I tremble at the thought I’ll never see you again
You’re the chouettest girl I’ve ever known
Martinis & bikinis went to my head
Not what you’d expect from a Sup de Co
Danger is no stranger to letting flow your feelings
Keep them from escaping, and wander till it drives you mad
What would have happened if you had
Love’s not me
Switching on the Sunday evening news
Stricken by the Sunday evening blues
Think I’ll have another cigarette
Before I go to bed
I know I’m going to make it if I die
Thumbing through the pages of my past
When was it that I was happy last?
Through one eye a square and orange sky
I toss and turn till daylight
I know I’m going to make it if I die
And oh! you’re too blind
I know, yes I know darling, love’s not kind
Putting back a wren into its nest
Am I all alone, is this a test?
Possession takes you by the hand
And leads you to a fairy land
Well I’d rather keep you safe inside my dreams
Can’t you see? Are you blind?
Love’s not me, I’m not kind
Whenever
You’re in the music industry
Producing stars and stars-to-be
You’re young and cute and smart as well
No doubt you’ll marry someone swell
I came across you quite by chance
You knew a friend who came to dance
I wonder if you’ll understand
There’s more to me than just a band
Whenever you call me
My heart suddenly takes a flying leap
Like a cellular junkie
Waiting for the phone to bleep
Whenever you call me
My life suddenly takes on a different light
I know you don’t love me
But one sunny day you might
(You’re always very sell-possessed
I’ve never seen you badly dressed)
I love your flowing dark-brown hair
Which bounces when you walk
The thistley way you patronise
The whistley way you talk
Trainspotting
The world is not sub-divided up right
It’s not a question of black or white
Don’t go about male or female
Whether or not you’ve got an address on email
I don’t think that it’s virgins or lovers
Specs or sex on one’s own under the covers
Black or white or day or night’s circumstantial
Rich or poor or beautiful’s just financial
I’ve got it worked out disagree you won’t
There’s them that like trains and them that do not
When I was twelve I had an occupation
Trainspotting at Plymouth railway station
A product of public education 1979
Playing cricket every Wednesday away
Getting stick from skinheads every speechday
Nicking glue from Menzies on Mutley Plain 1979
It’s not the battle Wintel PowerPC
Not maidens, mothers, maids or mothers-to-be
Shoulder-length or shorn means less than you think
About the way you kiss, and what tequila you drink
Just tell me if your pocket harbours a lighter
With a pack of lights becoming lighter and lighter
Walter Raleigh’s doubtful contribution’s
Made the smoking world into an institution
I’ve got it worked out disagree you won’t
There’s them that like trains and them that have given up!
St Boniface and Buckfast Abbey
Blundells and Sherbourne and Kelly College Girls
Buckfast Abbey and Devonport High
Plympton and Plymstock and Plymouth College Prep
Class 52 and Class 47
Locos and shunters and carriages and depots
Class 73 seen fleetingly…
England
Oh I know it’s been a while since the French invaded us
The years have dried all our tears and given rise to the red bus
Yes I know it’s been a while since Marianne invaded us
The sun has set, your nation’s dead, so now you look to us
Oh I know it’s been a while since the French invaded us
Helping down supper with a little pinch of salt
And watching TF1 as they bring culture to a halt
Helping down supper with a little extra pinch of salt
The sun has set, your culture’s dead, so now you look to us
Oh I know it’s been a while since the French invaded us
Tanya rules the waves (x2)
Tanya rules the waves all around
Hey, what else you say
We’re doing fun and we’re ok
We’re in the sun
Amanda
We had a house number five
Hollypark drive
Young navy wives with nothing to do
A five o’clock tea
Was not for me
My family had supper at nine
We were just back from Australia
We had a little sky blue car
Your mother was attractive, ooh la la!
I used to sing you songs and
Splash around in your back yard
Now Amanda’s Jacaranda’s in my heart
You never said “I love you”
Although I knew of a house you drew
With hearts all around
My Dad disapproved
Said something lewd
And then we moved away for good
But not before Miss Partridge
Had hit me with a cartridge
When she suddenly stopped listening to my song
Three sisters I once played with
Was an act she couldn’t forgive
Now Amanda’s Jacaranda’s moved along
You probably won’t recall
One windy Wednesday morning
When I was pushed off without warning
From the fives court wall
It was a nice reminder
That first-year palls can turn out kinda dumb
Headache & cornflakes
Headache & cornflakes BAM!
What a way to start the day
By the way you’ve got shaving cream in your ear
End of the week so far away so bleak
On a Monday morning, you leave the building yawning
Queuing for your Carte Orange
First of the month, pinch punch
Squashed up against the doors CRUNCH!
They close on rows of men in black
Who pose as businessmen in Kenzo ties and Ralph Lauren
How I wish that I was rich enough
To purchase loads of stuff
Girls and cars and nice guitars
Mostly I would love to be
An industrious celebrity
Telephone already ringing next to my PC
The singing starts off in my head cos I’m so bored
“Valerie, some coffee please and then fax these
To our well-loved Purchasing department” Oh the excitement!
One o’clock is lunchtime
Same places, same prices, same faces, minor crisis
When you suddenly remember
You’ll be thirty in December and your salary
Is two-thirds what it ought to be
One fish two fish I’m a blue fish
Swimming in a goldfish bowl
And trying hard to play my role
You know you’ll never ever be a star
You know you’ll always be dissatisfied
I wonder if you’ll ever get that far
I guess you’ll never know until you’ve tried
Reading
Got back from Sophia on the three o’clock plane
Then Nation the bus drew up three hours late
It started getting cold around Calais, but hey
That’s all part of the fun and when your neighbour yawns
At daybreak you just turn the other…
Wayfarers got squashed in my back pocket
The girl with me had dyed her hair Republica red
Got some sleep and a slice of pizza with garlic bread
The Cardigans were the only group I wanted to see at Reading
Carlsberg beer one pound 40p a glass and
Pot noodle and mind the glass hidden in the grass
Started feeling older, all these kids around my shoulder
Well I could have been much bolder
I might have got my photo in the NME or the Melody Maker
Try to be
Try to be
What you want to be
Don’t accept second best
You’ll only end up behind the rest
Be a singer, tennis player
News-at-nine tv presenter
Stay alive
Might mean abandoning your nine-to-five
Life is whizzing by
We’re getting closer every day
To some shady spot with nicely mown hay
One day you’ll die
It’s the absurdity of life
You might just as well act like “Les Idiots”
Sing a song cos you ain’t got long
To let her know about your lovesick state
You never know she might reciprocate
Have the guts to realise your dreams
Chuck your job, your car, your pension scheme
Turn the week into a weekend
What’s it going to matter in the end?
You way you look, the way you are
Will one day mean no more than Carambar
Listen
Listen, listen and you’ll hear the birds sing
When you get home in the morning
What a great start to the day
Listen, listen and you’ll hear the leaves dance
Swaying in tune with the pot plants
Letting the breeze have her say
Listen, I only hear the phone ringing
With all the aggro it’s bringing
What a great start to the day
Listen, traffic is snarled up and choking
Radios blaring, you’re joking
I just feel so far away
The sun is shining, the sky is blue
The grass is sparkling in the morning dew
Well hey, the only thing missing is you
Listen, I obviously can live without you
But I’m always thinking about you
Twenty-four hours a day
Listen, how about we got together
And rode away both to wherever
People in red sunsets do
Homo Politis
Je suis un homme politique
Avec une certaine éthique
Banana République
Ooh la la, tout le fric
Je suis un homme politique
Avide de pouvoir
De champagne et de homard
Je sers des mains dans les couloirs
J’ai le bras long et je veux ça et ça et ça…
La, la, la…
Je suis un homme politique
Avec une certaine éloquence
Au service de la France
De ma villa en Provence
Je suis un homme politique
Ce qui m’intéresse c’est le flouse
Tout le reste c’est la lose
Je laisse aux bouseux la bouse
J’ai le bras long et je veux ça et ça et ça…
La, la, la…
Je suis un homme politique
De constitution étatique
Au patrimoine génétique
D’une France statique
Aux conditions propices
De l’homme savant je suis le fils
Regardez bien dans mes iris
Je suis homo politis
Kick a Knee
I was playing my guitar on the road to Portmagee
When a girl came out of nowhere and up she came to me
She said “Can you sing a song so I can kick a knee
Til the sun comes over Dublin in the morning”
Kick a knee, kick a knee, can you kick a knee
We’ll be dancing through the night from the mountains to the sea
Kick a knee, kick a knee, can you kick a knee
Til the sun comes over Dublin in the morning
I was playing my guitar on the road to Tivoli…
I was playing my guitar on the road to Killiney…
Now I’m playing my guitar on the road to Chamonix
But there’s no-one here to dance with, no-one I can see
So I’m going back to Ireland where I can kick a knee
Til the sun comes over Dublin in the morning
Si je faisais un bond en arrière
Rencontrer l’homme que j’étais
Un jeune dans le monde des affaires
Voici ce que je lui dirais
Pense bien à ton plan de carrière
Toi qui brûles pour le monde de la nuit
Ailleurs c’est peut-être plus vert
Mais est-ce que c’est vraiment la vie?
Car le train-train n’est pas toujours triste
Et le regret peut ronger les os
D’avoir choisi la vie d’artiste
Plutôt que la ligne de Métro
Les enfants demandent souvent la raison
De tel interdit “Mais pourquoi Maman,
Ces petites règles qui pourrissent la vie,
Mais d’où ça vient-il ? C’est qui qui l’a dit ?”
La raison remonte à époque lointaine
Une ère qu’on a baptisée victorienne
A cause d’une reine nommée Victoria
Voici le récit, de trois de ces lois
Avant on pétait tout haut et tout fort
Sans que l’on dise “Non, mais quel porc!”
Ca sentait mauvais, au moins on savait
De qui le parfum de ragoût émanait
Et comme l’on tousse ou se mouche le nez
Péter n’avait rien de bien particulier.
Mais la reine Victoria, qui passait par là,
Toute sorte de bruit ne supportait pas
De plus ce jour-là, et c’est pas de la veine
Elle souffrait sa mère d’une sacrée migraine
A mettre sur le compte de l’effet notoire
D’un litre de gin dans sa tisane du soir
Alors elle fit passer cette loi malheureuse
Qui mit au placard cette pratique heureuse
Fais pas ci, fais pas ça
Dit la reine Oh là là
Fais pas ci, fais pas ça
Dit la reine Victoria
Avant on rotait, après le repas
Un bon rototo soulage l’estomac
Mamie et Papy, Tonton et Tata
Et surtout bébé, sur l’épaule de Papa
A gorge déployée, parole de crapaud
Bonne éructation vaut mieux que des mots
Mais la reine Victoria on l’a déjà dit
Ne supportait pas toute sorte de bruit
Et surtout pas ceux – quelle horreur! – qui rappellent
Nature humaine et besoins naturels
(De plus, jalouse, elle faisait partie
De ceux qui ne peuvent sur commande faire ce bruit)
Alors elle fit passer cette loi malheureuse
Qui mit au placard cette pratique heureuse
Fais pas ci, fais pas ça
Dit la reine Oh là là
Fais pas ci, fais pas ça
Dit la reine Victoria
Avant on mangeait, en plein jour, de cœur joie
Ses crottes de nez, tout le monde faisait ça
Comme on gratte son cou, son front ou son bras
En plus c’est salé, et mieux qu’un crachat
Mais le reine Victoria, elle, portait des gants
Très longs et en soie, comme les reines de son temps
D’ailleurs plus de cent cinquante mille petits vers
Ont sacrifié leurs petites vies pour les faire
Très longs et glissants, pas pratique pour deux sous
De chercher une crotte au fonds de son trou
Et elle trouvait injuste de devoir les ôter
Chaque fois qu’une envie de crotte la mangeait
Alors elle fit passer cette fameuse loi :
Ce qu’elle ne peut faire, personne ne fera
Fais pas ci, fais pas ça
Dit la reine Oh là là
Fais pas ci, fais pas ça
Dit la reine Victoria
Quelle souveraine, qui en a fait sienne
Cette ère, la dénommée victorienne
Et merci à elle de nous avoir transmis
Ces petites règles de bonne compagnie
Mais si comme moi vous n’êtes pas royaliste
Et trouvez ces lois du passé passéistes
Faites-en fi ! Que le diable les emporte !
Ca fait plus de cent ans que la reine est morte
Life’s little nuts
Of all of life’s little nuts
Love is the hardest to crack
And when I die
I will not wonder why
I never cracked it, looking back
Duras wine
Seems so long ago
We said cheerio
Mum & Dad took all we had
And kissed England farewell
I was just fifteen
France I’d never seen
Apart from the odd film
On Channel 4 late viewing
Everything was fine
House and a lot of wine
Carte de credit with a bank all ready
To extend our credit line
We now know why we fled
But we’ll leave that unsaid
The sunny side was such a ride
Do you remember, late September
Drinking Duras wine
In the summertime
In the shade of wisteria
Wondering all the time
Just how long it would last
In the shade of hysteria
Wednesdays off, in France that’s meant
To be reading your bible spent
I’d set off with my flower book
And for the unknown flower look
Heading off with dog in tow
I’d comb the fields high and low
And maybe take my fishing rod
And maybe fish, and maybe not
Sur un banc des Gaillands
Sur un banc des Gaillands
J’ai grave ton prénom
Deux canards sont venus regarder
Sur un morceau de bois
Tu étais pour moi
Une étoile vespérale témoignait
Un garcon cheveux blonds
Sur la route des Bossons
A la main, son beguin, tailladait
On venait de se voir
Prendre un verre dans un bar
De mémoire on a pris deux cafés
A trop vouloir
Sans trop savoir
On finit par tout casser
A trop l’aimer
Désespéré
Elle finit par se casser
Un baiser échangé
Sur un coin d’escalier
Le départ d’un histoire à l’anglaise
Une fille flattee
Un garçon trop pressé
Finira par la mettre mal à l’aise
Sur un banc des Gaillands
J’ai gravé ton prénom
Deux canards sont venus regarder
Si ce nom s’en ira, érode par le froid
Dans mon cœur gravé à tout jamais il sera
Dans mon cœur gravé à tout jamais
Chanel Number Cinq
I have just been taken back
To a memory still alive
Of party games and fancy dress
By Chanel Number Five
The scene is set in wintertime
Where hot and cold will meet
Across a window at a party
Above a Paris street
With gin in hand and bowing to
The forces of convention
I caught your eye and made a wry
Attempt at conversation
I trod a dodgy path did I
Of dodgy double entendres
Did I ? Did we ! Till half past three
Your number I did ‘prendre’
But I was not a free man then
But then I’ve often found
That girls are only interested
In men whose hands are bound
So into the sea of unwritten novels
Our little chapter walked the plank
And sinking without trace my little
Chanel number sank
Sand without lime
Love hides from those who seek
Play it cool and she will speak
But is there someone out there?
Cos I’m getting nowhere
Maybe I should let it go
Try too hard and it will show
I pretend I don’t care
That I’m getting nowhere
I’m always building castles
Of how it’s going to be
But at the end of the day
They wash away
Into the sea
Always building castles
Time after time
Castles made of sand without lime
Love lies at the end the road
Or somewhere near, so I’ve been told
But my shoes are threadbare
And I’m getting nowhere
What is love anyway?
Will it last, who can say?
Maybe if I don’t care
I’ll be getting somewhere
Five years on
Five years on I’d like to think that I don’t care
But the girl that I kissed that afternoon is still there
And although I’m a little older now
And my heart is a little colder now
I’d still love to ring you – I would say…
Hey it’s me – any chance you’re free on Saturday
Come to tea – if I recall you’re partial to Earl Grey
Marry me – even if it’s only for the day
I’m thinking of the time
I held your hand in mine
A feeling so divine
My love will never die
Now you’re gone I’d like to think that I don’t care
But the shirt and the tie your Dad threw out are still there
And although they’re no longer fashionable
And at times I’d have liked to trash them all
I’d still love to ring you – I would say…
Truth lies
Truth lies in the morning dew
In fields of gold and cobwebs new
Far from Adam’s prying eyes
That is where true beauty lies
Truth lies in the honest sea
Quite open about death is she
Far from Adam’s well spun tales
Is from where true beauty hales
Truth lies in the mountain high
In virgin snow, and silent sky
Far from Adam’s clumsy gait
Is where truth and beauty wait
Thank you
In springtime when the weather’s odd
And you don’t know what to wear
It rains and then the sun comes out
And blinds you with the glare
Some will hunt for Easter eggs
Some will go to church
And suddenly it’s light again
When you get home from work
In summer when you wake up
With the sun upon your face
The smell of grass that’s just been cut
Loads more parking space
Parliament’s on holiday
The Blairs are back in France
And mind you don’t get sunburnt
If you get the chance
Thankyou for the colours of every bright new day
Thankyou for a love which eats this lonely heart away
Thankyou for a girl I know, distant as a star
Thankyou whoever you are for letting me get this… far
In autumn when the trees of gold
Are burning in the sky
The sense of going back to school
Will haunt you till you die
Memories of conkers and
Ripping down the trees
And football’s back on television,
Cricket’s overseas
In wintertime you start the day with
A can of anti-freeze
And in the shops there’s plastic snow
On plastic Christmas trees
Inside all is orange
Outside all is blue
There’s magic in the air, it touches
The child in you
Sophie je t’aime
On a carpet bed of plastic glasses
Drinking warm white wine with Swedish lasses
In the summer sky a star was lifting
On the summer air your heart was drifting
I tried to catch you in my net
But I left far too much unsaid
So if we ever meet again
My first words will be ‘Sophie je t’aime’
For a week or two I tried to find you
Calling places that you’d left behind you
But your Swedish act was hard to follow
You were here today and gone tomorrow
I tried to catch you in my net
But I left far too much unsaid
So if we ever meet again
My first words will be
It’s been a lesson to me, yeah
My first words will be
‘Sophie je t’aime’
Things we cannot share
Maybe there’s a heartless streak in me
An unattainable facet
But then again maybe that is what you seek in me
A touch of the old hard to get
Well candlelight and guitar picks
Are like beer and wine, they just don’t mix
Deep inside I feel tied
I am what I am
You are what you are
Maybe we’ll go far
But only if I can
Weekends in an unknown café on my own
Smokey sunlight and a good book
Between lizard lounging, guitar lessons,
Football, running, singing sessions
You’re lucky if you get a look
You know I’ll always love you
You know I’ll always care
But don’t ask me to abandon
Things we cannot share, we cannot share
Early morning flight
Threw it all away one sunny day
Looked my future in the eyes
Playing sunset to sunrise
Giving up my job, my girl, my pay
Travelling from here to there
All I own the clothes I wear
Now I’ve been alone with my thoughts
For far too long, I’m feeling out of sorts
And that is why I turn to you
Tonight I’m after something new
To take me from the spell in which I’m caught
And I can’t guarantee that I’ll kiss you in the morning
And I can’t guarantee it will feel right
And I can’t guarantee I won’t leave without warning
Taking cover in an early morning flight
And there’s no way of knowing what the evening’s going to look like
When you see it in the early morning light
But let’s forget about the feelings that we feel in the morning
I just need a little company tonight
A right fickle thing is love
At first it’ll tickle you
And then it’ll pickle you
I’d rather get my sunshine from above
At least when it’s gone away
You know it will be back one day
How long
How long since you
Said ‘I love you’
How long since you
Said ‘I miss you’
How long since you
Made love, in love
Too long I’ll bet
Too long
Lark
Walking through the park
I came across a lark
Singing on the breeze
High above the trees
Through the park it rang
Its song of joy – then BANG!
A hunter passing by
Turned the lark into lark pie
Losing you (by Jamie)
Every moment a memory
Even when you’re still with me
Watching shifting hours flow
Wishing time would stop, or slow
My thoughts are on the endless time
When you are gone and won’t be mine
Losing the image of your face
As I wander from place to place
Hail the day you return to me
Over land and over sea
Bring your smile, your warmth, your laughter
And stay with me forever after
If I should die
In this fair spot
Right here, right now
Of liver rot
Or heart attack
Let it be said
I had a ball
From A to Z